Metteur en scène

J'ai mis en scène sa première pièce en secondaire 5. Ce qui a suivi a été une foulée de pièces (particulièrement en théâtre musical) avec des troupes allant de l'amateur au semi-professionnel. Ces œuvres ont forgé mon parcours jusqu'en 2024, où il suis rentré à l'École Nationale de Théâtre pour faire une résidence indépendante en mise en scène.

Un Dernier Été

Metteur en scène pour TMCN (2024)

Un Dernier Été est une comédie musicale qui a pris 4 ans à écrire et qui a été montée en 2 mois seulement dans le cadre du Festival Fringe. Le projet part d'une volonté de création face à la sortie de l'université en pleine pandémie et la peur du passage à l'âge adulte.

Cette pièce parle de la fin de l'enfance en parlant de la fin du monde. En assistant au spectacle, le public tombe dans un univers absurde, rappelant cette vision de l'enfant face au monde des adultes. Le mot "jeu" dans "jeu théâtral" est accentué alors que les comédiens sont encouragés à interagir avec le public et que le public est encouragé à réagir face aux comédiens. Il y a une énergie dans l'air: une volonté d'émerveiller, une capacité à ne pas se prendre trop au sérieux et beaucoup de gros fun.

Voir ce projet aussi en écriture.

Chicago

Metteur en scène pour le CoMUM (2022-2023)

Chicago a été tout un défi. Après tout, c'est une œuvre très chargée, qui a frappé l'imaginaire collectif et dont l'adaptation cinématographique est encore plus connue que la pièce originale. Avec un groupe étudiant, il fallait pouvoir jouer entre sexualité et victime, entre manipulation et abus de pouvoir.

Ma vision est simple. Chicago, c'est un long spectacle de cabaret, et on reste alors tout le long dans un bar, mais dont les différents éléments servent à construire d'autres lieux, comme la prison. Il y avait une volonté de différencier de ce qu'on avait tous vu. L'Hongroise, elle meurt en sautant dans les bras des autres. Le sang, c'est des confettis rouges. Ce qui est grand est énorme : razzle-dazzle les. Et ce qui est caché... tout le monde peut le voir.

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La Porteuse de Feu

Metteur en scène pour le CoMUM (2021-2022)

La Porteuse de Feu (ou Firebringer dans sa version originale), c'est humour, humour, humour. Oui, il y a un message à faire passer, un message rassembleur, mais c'est un message qui passe par la blague. Le jeu est quasi-absurde, on se permet de jouer avec tout pour expliquer n'importe quoi. C'est un terrain libre en terme de narrativité, mais on ne veut pas perdre le public en chemin.

Dans ce genre de pièce, le public devient quasiment un personnage. Il faut pouvoir réagir avec eux, jouer avec eux. Notre œuvre commence avec la narratrice, qui les fait rire avant même que la musique débute. Les personnages sont caricaturaux, grossiers. Une comédienne ne dit qu'un seul mot à répétition, mais on comprend toutes ses intentions par ses expressions faciales. C'est tout un jeu d'acteur.

Voir ce projet aussi en traduction.

Parodies musicales

Co-metteur en scène pour Potterveille (2018-2020)

Trois comédies musicales parodiant l'une des sagas les plus populaires de notre époque. Comment représenter la magie d'un univers fantastique sans budget, sans même avoir accès à une vraie scène ? Par l'humour. Faire quelque chose de grandiose avec deux bouts de carton et du tape, ça a sa propre magie. C'est ce genre de pièce qui a toute une âme, une œuvre qui se doit d'être inventive, qui se permet de rire de soi et qui nous emporte dans un autre univers, sans le besoin d'effets trop chers ou de décors qui changent constamment.

Voir ce projet aussi en traduction (et j'ai aussi joué dedans).